Arrivée du Seigneur de la Compôte

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik Thorvaldson, frère de Iasvana, arriva devant le domaine de la Baronne. Il demanda au meneur de son escorte mené par sa garde noire d'aller se présenter à la grille afin d'avoir au plus vite un entretien avec la Baronne.

Le Procureur Ecclésiastique de Vienne n'était pas des plus heureux de ce qu'il venait d'apprendre.

Messages : 13 Date d'inscription : 04/09/2009

Il se passait bien des choses en ce moment qui rompaient la quiétude de la petite demeure laissée au bon soins de la garde.

Un homme de bonnes prestance et garde nombreuse, demandait un entretien rapide, encore eut il fallut que la baronne soit sur ses terres désolées et en famine.

Mais Mes Sieurs la baronne est en Languedoc avec le détachement de la Sénéchal de Savoy, peut être pourriez vous trouver son intendante, ou l'attendre icylieu?

Le soldat se gratta la tete, les hommes n'avaient pas l'ai commode et foy de gardes d'Aoste, ils ne paraissaient pas venir en visite amicale.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Le garde noir de la Seigneurie de la Compôte vint rapporter les paroles du garde à son Seigneur. Celui-ci descendit du convoi et s'approcha du garde.

-Messire, je me présente, je suis Cedrik Thorvaldson, Seigneur de la Compôte... Savez vous quand la Baronne de Courmayeur rentre dans ses terres?

Il lui sourit d'un air grave.

-J'ai traversé les terres de Courmayeur et elles ne m'ont pas semblé prospères... Je pourrais peut-être faire quelques choses pour vos gens. J'aimerais voir l'intendante pour en discuter avec elle, en attendant l'arrivée de la Baronne. Pourriez vous m'annoncer s'il vous plaît... Et aussi prévoir le gîte pour mes hommes...

Il attendit la réponse du garde.

Messages : 13 Date d'inscription : 04/09/2009

Messire,

le soldat s'inclina.

Je crois que vous pouvez vous installez en attendant le retour de l'intendante, les écuries sont a vostre disposition. la demeure icy n'est pas un château, et il y a peut de place, mais vous pouvez profitez de la salle de vie et des cuisines en attendant Dame Yzalba, vos hommes peuvent prendre place dans la maisonnée de service ( https://courmayeur.forumactif.org/maisonnee-de-service-f6/ ) je crois.
Quand a la baronne, seul le Très Haut je crois connait la date de son retour, en espérant qu'il soit rapide.

Le garde poussa la grande grille grinçante pour faire entrer le détachement de la Compote.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik sourit à l'homme.

-Merci bien, mon brave... Je vais rester avec mes hommes. J'aime partager leur confort relatif. Voyez vous, je suis un homme du nord et je suis proche de la nature et des choses simples. Nous avions prévu tout cela et nous installerons nostre camps non loin du domaine. Je vois un champs non cultivable là bas, nous y installerons nos tentes?

Il regarda l'homme qui ne savait que faire.

-Dites à l'intendante de la Baronnie de venir me voir là bas.

Il le salua et le convoi repartit vers le champs précité.

Yzalba, passant rapidement par la maison après avoir accompagné Iasvana au dispensaire et avant de retourner à ses occupations avec le convoi de Bielle, fut informée par la garde de l'arrivée de Messire Cedrik dans le village.

Sur les indications d'un des gardes, elle se dirigea vers le champ où le seigneur de la Compôte avait installé son campement.

A un soldat qui lui demandait ce qu'elle désirait, elle répondit avec son habituel et chaleureux sourire, emprunt pour l'heure du reflet de son intense fatigue :

Je suis Yzalba Anouchavam, régente de la Baronnie de Courmayeur. Messire Cedrik Thorvaldson a souhaité me rencontrer, me voici donc. Ayez je vous prie l'obligeance de m'annoncer, je n'ai malheureusement que peu de temps devant moi, nous attendons incessamment le convoir des Bauges et j'ai un million de choses à organiser...

Yzalba se demandait ce qui motivait la venue de Cedrik à Courmayeur et, craignant de mauvaises nouvelles, une crainte sourde étreignit son coeur...

Elle patienta en faisant lentement les cent pas dans l'herbe du pré où le campement avait été installé, profitant de ces quelques minutes pour réfléchir encore à l'organisation des secours qui arrivaient enfin à Courmayeur...

Messages : 1 Date d'inscription : 02/10/2009

Un jeune homme aux cheveux blonds, en train de monter le camp, accueil la jeune femme.

Bien le bonjour, votre seigneurie ! Je vais faire passer le message immédiatement à mon seigneur !

Votre Seigneurie... Yzalba réprima un sourire malicieux... Elle, qui n'avait sans doute de noble que son port de tête gracieux, trouvait la situation pour le moins amusante. Mais depuis qu'elle avait accepté la régence de Courmayeur, elle avait dû s'habituer aux marques de déférence des gens qu'elle rencontrait et qui, pour la plupart, l'imaginaient issue de la noblesse...

Elle sourit avec douceur au jeune homme et le regarda partir vers une grande tente qui se montait non loin de là et qu'elle supposa être celle de Cedrik.

Yzalba, dont le temps était pourtant compté, patientait maintenant devant le campement depuis un bon moment...

Elle connaissait Cedrik de réputation, il n'était pas homme à faire attendre quelqu'un pour le plaisir. Aussi était-elle étonnée qu'on la laisse ainsi faire le pied de grue depuis près de quinze minutes... Le convoi l'attendait, elle ne pouvait patienter plus longtemps... Elle décida donc de héler un garde :

Dites-moi, soldat, un de vos compagnons était supposé prévenir Messire Cédrik de mon arrivée. Un jeune homme blond... Voudriez-vous je vous prie vérifier que le messager n'a pas mangé la commission et que votre Seigneur a bien été informé que je patientais ? On m'attend d'urgence ailleurs, je ne peux attendre plus longtemps pour rien... Si Messire Cedrik ne peut me recevoir maintenant, qu'on m'en informe, je vous prie et dans ce cas je repasserai en fin de journée.

Elle adressa un sourire au soldat pour le remercier par avance de sa bonne volonté.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik sortait de sa tente et vit Dame Yzalba qu'il avait déjà rencontré. Elle était en discussion avec un membre de sa garde. Il s'approcha et salua la dame.

-Bonjour Dame Yzalba, que se passe t'il icelieu? J'ai envoyé un de mes soldats s'enquerir de la venue de la Baronne. Je n'ai pas reçu de nouvelles depuis lors. Est elle là? J'ai ouï dire qu'elle était en mission pour la Savoie avec un vassal de ma suzeraine et avec ma soeur.

Il lui sourit.

-Alors comme cela, vous etes intendante des Terres de Courmayeur...

Il s'interrompit et reprit ensuite.

-Mais allons discuter sous ma tente... Je pourrai vous proposer des mets que j'ai emporté avec moi.

Yzalba vit Cédrik sortir de sa tente , s'avancer vers elle d'un pas ample et sûr et la saluer aimablement. Elle répondit à ce salut :

Bien le bonjour Messire. Je suis heureuse de vous revoir, même si j'aurais évidemment préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances...

Elle se mit en route près de lui en direction de la grande tente, tout en poursuivant :

En effet, la baronne Lisyane est de mes amies et m'a honoré de sa confiance en me confiant la régence de ses terres. Aussi vous pouvez me parler comme vous le feriez devant elle... Quant à votre soeur...

Yzalba sourit :

Je l'ai accueillie ce matin même, arrivant avec le convoi envoyé de Bielle pour secourir Courmayeur. Elle a pris en charge le dispensaire, me soulageant du même coup de cette tâche. Vous l'y trouverez donc, si vous souhaitez la saluer.

Elle le précéda pour entrer dans la tente dont il avait courtoisement tiré le panneau d'entrée, puis attendit qu'il lui dise où s'installer. Elle n'était guère habituée à ce genre de lieu, de surcroît très masculin, et ne voulait pas risquer un faux pas en s'asseyant de son propre chef à un endroit inopportun...

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik sourit en voyant le mal estre de l'intendante. Peu de personne était habituée à ses manières. Il aimait avoir des attittudes différentes des autres nobles. On le considérait parfois comme un sauvage mais il n'en avait pas les manières. Il était courtois et cultivé.

-Madame l'Intendante, installez vous sur ce petit fauteuil, je resterai debout pour cette discussion. Puis je vous offrir un petit verre de Wichki, c'est une boisson des Iles Britanniques qu'un ambassadeur m'a rapporté d'un de ses voyages?

Il sourit en attendant la réponse de l'intendante et avant de poursuivre plus loin.

Cédrik était un hôte courtois qui savait mettre ses invités à l'aise. Yzalba se détendit. Elle s'assit gracieusement dans le fauteuil et leva le menton pour regarder son interlocuteur. Elle répondit au sourire de Cédrik :

Du... wichki, dites-vous ? Et bien ma foi... je ne connais pas cette boisson, mais je la goûterais volontiers. Et, tant que nous y sommes dans les choses qui me feraient plaisir, il en est une autre qui me ravirait, Messire.

Elle adressa à Cédrik une petite grimace comique :

C'est que vous ne me donniez pas du "Madame l'Intendante"...

Elle adressa au seigneur de la Compôte un sourire qui mit de la chaleur dans son regard et parvint presque à masquer sa grande lassitude.

Appelez-moi Yzalba, je vous en prie. Un de vos soldats m'a déjà appelée "Votre Seigneurie", tout à l'heure, cela me suffit pour aujourd'hui...

Un rien de malice s'alluma l'espace d'un instant dans ses yeux d'un gris profond. Puis le sérieux de la situation reprit ses droits et son regard s'était fait attentif et curieux quand elle parla à nouveau :

Maintenant, pardonnez-moi si je vais droit au but mais mon temps est compté, on m'attend pour l'organisation des secours... Puis-je vous demander de quoi vous souhaitiez m'entretenir ?

Elle regarda Cédrik sortir deux gobelets et les remplir d'un liquide à la jolie teinte ambrée, avant de lui répondre.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik sourit à l'intendante. Elle allait droit au but et il aimait cela.

-Avant de discuter, je vous propose de gouter ce nectar. Santé...

Il prit son verre et le but en une gorgée. L'alcool était fort mais doux à son gosier. Il faisait resentir une chaleur venant des entrailles. Il parla ensuite de ce qu'il voulait voir avec l'intendante en attendant de discuter avec la Baronne de ce qui l'avait fait quitter ses terres.

-Ben voilà, j'ai parcouru une partie des terres de courmayeur en arrivant de mes terres. Elles ne me semblent pas en très bonne santé. Comment cela se fait il que ces terres soient ainsi à l'abandon? La baronne n'a t'elle pas de gens à son service pour les entretenir.

Il se questionnait par rapport à ce que lui avait fait de ses terres en Bauges. Bien sur des amis à lui avaient fait en sorte que les vergers soient bien entretenus et que ses troupeaux soient nourris par les fruits et les récoltes de céréales. Il n'avait vu que désolation dans les alpages et les paturages de Courmayeur.

Yzalba trempa ses lèvres dans le liquide ambré et... retint à temps une grimace ! Elle ne s'attendait pas du tout à ça ! C'était fort, mais la vodka de son pays l'était aussi... Non, c'est le goût presque amer qui l'avait désarçonnée... Avec un sourire d'excuses, elle reposa le verre.

Puis elle réfléchit et regarda Cédrik droit dans les yeux un instant avant de lui répondre :

Messire, Lisyane de Sainctes-Eaux est mon amie. Je sais qu'elle souffre de la situation ici. Elle en souffre même beaucoup car ce que vous ignorez peut-être, c'est qu'elle a été anoblie alors qu'elle n'était qu'une simple paysanne... Elle sait ce que ressentent les gens d'ici parce que, toute baronne qu'elle soit maintenant, elle est l'une d'eux... Et malheureusement, les écus ne tombent pas en même temps que la couronne... Alors, en effet, sans écus, point de gens... et sans personne, point de travail et point non plus de prospérité. Lisyane se bat de toutes ses forces pour ses gens. Ils le savent. Personne ici à ma connaissance ne lui en veut de la situation, car tout le monde est conscient des efforts qu'elle fait pour les sortir d'affaire.

Yzalba s'était levée tout en parlant, comme si sa petite taille avait pu ajouter du poids à sa défense. Elle avait partagé avec Lisyane des choses que personne ne pouvait comprendre sans l'avoir vécu. Elle ne laisserait personne sous-entendre que son amie ne faisait pas le nécessaire pour ses terres et leurs habitants... Aussi est-ce le visage fermé et le ton plus froid qu'elle ne l'aurait voulu qu'elle reprit :

Maintenant, Messire, si vous le permettez, je vais m'en retourner auprès des convois qui justement nous apportent de quoi redresser la tête. Et si je puis vous donner un conseil, la neige va bientôt bloquer la route du Grand Saint Bernard. Si vous voulez revoir Chambéry avant le printemps, vous devriez songer à repartir. Pour votre information, j'ai reçu missive de la baronne. Elle est de retour a Chambéry et va y rester un peu le temps de régler quelques affaires avant de rentrer. Le mieux pour vous entretenir avec elle est donc de vous rendre là-bas.

Elle s'apprêtait à se retirer, droite et digne, le coeur serré, et se retourna sur le seuil :

Je vous salue Messire. Que le Très Haut vous garde de traverser un jour ce que ce pays traverse...

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik se leva d'un bond et retint la régente des Terres de Courmayeur. Il grimaca car il ne voulait pas la vexer. Il était direct et franc. Il n'avait pas l'habitude des faux-fuyant.

-Yzalba, attends... Tu ne comprends pas ce que je veux dire. Je ne fais que constater et je ne pose certainement aucun jugement. Je sais ce que c'est de partir de rien. Je suis forgeron et pas le moins du monde, je ne suis riche. Je me bats tous les jours avec ces impôts et ces maudits prix d'achat de denrées.

Il lui sourit et poursuivit.

-Je suis là en tant qu'ami... Je pense que, moi aussi, je peux aider la Baronne d'une manière simple. Je souhaite lui apporter les plus belles pousses de mes vergers et aussi quelques cochons bien dodus afin de l'aider à nourrir sa famille et ses gens.

Yzalba stoppa net son geste vers le panneau de sortie de la tente. Le ton de l'homme autant que le tutoiement soudain sonnaient comme un cri du cœur, et c'était une des choses qu'Yza comprenait le mieux...

Elle se retourna lentement, et regarda Cédrik, ses yeux gris sondant le regard de son vis-à-vis avec son acuité coutumière. Elle décida de passer elle aussi au tutoiement et c'est avec sa franchise habituelle qu'elle parla, tout en revenant vers Cédrik :

Pardon de mon emportement. Je te connais peu, Cédrik, mais j’ai entendu parler de toi. En bien. Ta réputation est celle d’un homme droit et bon. C’est pourquoi je me suis empressée de venir quand on m’a dit que tu me cherchais, alors même que ma présence est requise à l’entrée du bourg par les gens de Bielle et des Bauges, justement, dont les convois de secours viennent d’arriver. Mais, à mon arrivée, on m’a oubliée un bon quart d’heure à l’entrée de ton campement, et toi, tu m’offres comme si de rien n’était un verre de ton étrange breuvage en me parlant de la situation d’ici comme on pourrait parler du temps qu’il fait… Aussi mon sang n’a-t-il fait qu’un tour, je te prie de m’en excuser…

Elle soupira.

Les choses sont vraiment dures, ici... Ce que tu as vu en arrivant n’est que la surface. Derrière l’abandon des terres, il y a la souffrance et la mort des hommes, des femmes, des enfants. Va te promener dans les rues du bourg et le peu de visages que tu croiseras seront ceux de quelques fantômes d’habitants, le regard aussi vide que leur estomac… Ils ont vu mourir les uns après les autres leurs parents, leurs enfants, leurs amis…

Le regard d’Yzalba, à cette évocation, s’emplit des larmes retenues depuis son arrivée. Mais elle redressa le menton, sa fierté reprenant le dessus, sans agressivité, juste parce qu’elle ne pouvait se permettre de se laisser aller comme elle l’aurait voulu.

Mon cœur se serre, Cédrik, de voir ces gens souffrir. Mais je ne peux le montrer, trop de gens ici comptent sur moi. Et sur les secours qui arrivent et que je dois ordonnancer. Rollin, mon bien-aimé compagnon, me soutient dans cette entreprise et je rends grâce au Très Haut de l’avoir à mes côtés. Mais nous sommes peu. Aussi… Si tu as un peu de temps à consacrer à cette terre en deuil, tu seras le bienvenu, au moins autant que tes plants pour les vergers…

Elle eut un sourire triste

Je ne t’ai même pas remercié pour tes arbres et les porcs…

Elle s’approcha de Cédrik et, avec la familiarité slave qui la caractérisait, prit les mains du jeune seigneur entre les siennes :

Je sais ta foi et ton engagement dans notre religion, Cédrik. Voudrais-tu nous aider à redonner vie à l’église de Courmayeur ? Saurais-tu ranimer la flamme de vie dans les yeux des survivants ? Accepterais-tu de rester quelques jours et de nourrir leurs âmes, pendant que nous nous occupons des nourritures terrestres ?

Son regard plein d’espoir dardait Cédrik de ses prunelles de vif argent :

Ils ont besoin de croire, Cédrik… ils ont besoin d’espoir… et… moi aussi…

Soutenant un long moment en silence le regard de Cedrik, elle finit par lâcher ses mains et se diriger vers la sortie. Elle s'arrêta toutefois encore une fois près de la porte et se retourna :

Prends le temps d'y penser, Cedrik. Et fais-moi savoir ta réponse. Le garde sait où je demeure, il pourra t'y conduire où faire porter un message. Prends-soin de toi, et que le Très Haut veille sur toi et ta troupe...

Sur ces derniers mots elle se détourna et sortit de la tente, d'un pas pressé.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/09/2009

Cedrik avait pris le temps de réfléchir. Il avait fait mandé son épouse à ses costés. Elle devait arriver incéssament sous peu. Elle était diaconesse et avait également l'habitude de célébrer des messes. Lui n'avait fait cela depuis son départ de son poste de diacre à Chambéry. Il était devenu Procureur Ecclésiastique et se contentait actuellement de ce poste à Vienne. Cela lui demandait beaucoup de temps. Il avait même pris des dossiers afin de travailler en attendant l'arrivée de la Baronne.

Les soldats et membres de son escorte allaient de ci de là dans les terres de Courmayeur en attendant le départ. Ils donnaient même des coups de mains aux gens de Courmayeur.

Cedrik fit envoyer un message à Yzalba.

Citation :: Yzalba,

J'ai pris le temps de réfléchir à ta demande. J'ai également pris le temps de contacter mon épouse afin qu'elle me rejoigne sur les terres de Courmayeur afin que nous puissions célébrer cette cérémonie ensemble.

Tu peux commencer à préparer l'Eglise et envoyer les invitations aux nobles qui souhaitent y participer. Cela nous ferait grand plaisir de partager ce moment avec les habitants de Courmayeur.

Qu'Aristote te garde

Cedrik Thorvaldson
Seigneur de la Compôte

Yzalba avait reçu avec joie la réponse de Cédrik. Elle lui fit porter par Marinette la réponse suivante :

Citation :: Mon cher Cedrik,
Courmayeur par ma voix vous remercie, toi et ton épouse... Il n'y a guère de nobles à prévenir, ici... mais ceux qui ont besoin du Très Haut, les villageois de la vallée, seront présent à cette messe...
J'ai préparé moi-même l'église, elle vous attend . Peux-tu me dire quand tu prévois cette célébration ?
Bien à toi,
Yzalba Anouchavam,
Régente de la Baronnie de Courmayeur

» [RP] Une arrivée de plus
» Arrivée à Courmayeur...
» Arrivée du Frère Toqué
» Double arrivée à la Baronnie