Le messager qui précède la visite

Il y avait plusieurs mois, Iasvana avait ouvert avec Lisyane des baigneries. Pourtant, la jeune femme était à l'époque grosse de déjà 7 très bons mois à cause de son époux... Sa grossesse étant difficile, elle avait du faire retraite jusqu'à son terme. Aisni, elle avait laissé la propriétaire des bains seule à leur affaire. C'était sans compter que l'on allait occtroyer une Baronnie à Lisyane, qui avait sans doute du se retirer sur ses terres pour des affaires dont Iasvana ne comprenait rien, petite notable qu'elle était.

Mais Iasvana, tant bien que mal, avait vu la fin de sa grossess arriver, avec bonheur. D'ailleurs, elle avait fait envoyer un messaye à Courmayeur.

Le messager qui précède la visite Selene10

Le messager qui précède la visite Selene10

Y était joint une missive plus personnelle :

Citation :: Lisyane,

J'espère que vous vous portez bien et que vos terres sont fertiles.
A ce mot, vous comprenez que le terme de ma grossesse est enfin venu. Aussi, puisque me voilà libérée de mon handicap premier qu'était cet énorme gésine, je viendrai vous rendre visite en vostre demeure. Je pourrai ainsi vous présenter à ma fille, mais ausis parler avec vous des baigneries, qui, selon les ragots, ont probablement fermées.

En vous souhaitant la protection d'Aristote, je vous salue, Baronne.

Iasvana

Admin Messages : 320 Date d'inscription : 23/01/2009

Ainsi donc, Iasvana avait enfanté, son silence trouvait maintenant explication.
Lisyane, sourit et fut heureuse que le médecin lui fasse part de la naissance de sa fille.
Sans nul doute que sa compagne des bains, qu'elle connaissait fort peut hélas serait encore occupée dans les jours a venir laissant peut de place a toutes autres occupations que les langes et la tétée.
Aussitôt, Lisyane rédigea missive a son intention, qu'elle remit au messager venu lui apporter ces bonnes nouvelles.

Citation :: Iasvana,

Me voila fort heureuse d'apprendre vostre délivrance, et la venue de vostre enfant.
Le silence qui a suivi mes dernières missives m'inquiétais, ne sachant si vostre santé n'avait pas quelques défaillances, mais me voila rassurée.

Si les chemins vous portent jusqu'à Courmayeur, je serais si heureuse de vous recevoir, et rencontrer l'enfant qui a bousculé vostre vie.
Sachez aussi que nous pourrions parler des bains et de la médecine, le village icy a beaucoup de besoins, et je suis certaine que vos connaissances peuvent être bénéfiques.

Puisses Aristote veiller sur vous et les vostres.

A très bientôt,

Lisy

Iasvana avait reçu la réponse au faire part avec une certaine joie. Son destin n'était donc pas indifférent à tout le monde, il restait quelques asmes à se réjouir en mesme temps qu'elle. ayant entendu à travers la missive de la baronne que sa visite serait bienvenue, elle avait donc entreprit le voyage après s'estre remit de sa couche.
C'est dans une charette qu'elle vint. Le moyen de transport était peu estre peu orthodoxe lorsque l'on rendait visite à une Dame noble, mais Iasvana ne pouvait se permettre de chevaucher : cela lui causait encore quelques douleurs. Et puis, pour venir avec sa petite, c'était préférable.
Lorsqu'elle parvint aux grilles, elle prit le temps de descendre de sa chariotte, d'épousseter sa robe et de serrer contre elle sa petite qui était emballée dans des langes. Iasvana avait laissé sa filleule de trois années avec son époux, qui se plaisait, en ce moment, à parcourir lui aussi la Savoie, mais de villes en villes, pour son nouveau rosle de référent des maires. En conséquence, Iasvana, qui ne désirait se retrouver seule, parcourait elle aussi la Savoie, mais pour aller rendre visite à des amis ou connaissances.

Se redressant, la jeune femme jeta un regard autour d'elle. Les lieux étaient accueillants, charmants. Une mèche blonde voltigea sur la brise légère qui parcourait les lieux. Ses cheveux, depuis qu'elle avait accouché avait reprit une plus jolie teinte et avaient perdu leur fadeur. Il en était de mesme avec le reste de la jeune femme : elle ne paraissait plus famélique, mais bien portante quoique un peu fluette.
C'est la nouvelle Iasvana qui venait d'arriver à Courmayeur.

Admin Messages : 320 Date d'inscription : 23/01/2009

Panier sous le bras, Lisyane s'en revenait du village, qu'elle aimait parcourir depuis son arrivée a Courmayeur.
Discrètement sans compagnie aucune, elle allait au marché négocier des fruits et du pain, il s'avérait par foy passionnant de voir comment certain profiteur augmentaient leurs prix sous la raisons que le soleil avait brillé trop tôt, ou que les torrents subissaient une curieuse désertion des truites.

De loin une femme descendait d'une charriote tenant paquet a la main.
Elle n'attendait personne d'ailleurs d'aucain ne voudrait venir s'enterrer dans un village de montagne aussi rude, les fous...Icy la vie était vraie et sans fioritures...

La baronne s'approcha, de dos, la femme semblait scruter la demeure.

Puis je vous aidez Damoiselle?

Iasvana était en train de se dire que la tranquillité du lieu était fort agréable lorsqu'une voix qu'elle connaissait sembla l'interpeller.
D'un mouvement rapide et pourtant gracieux pouvant faire croire au connaisseur qu'elle était chasseuse ou qu'elle maitrisait les armes, Iasvana se retourna pour faire face à Lisyane.

La Baronne des lieux était vestue simplement, voire mesme étonnement simplement. aucun artifice, au contraire : elle avait l'air d'une femme aisée mais sans prétention, comme l'eut été une notable habitant au village. Sous son bras, un panier emplie de provisions.
Cette vue fit sourire la jeune mère. Qu'il était agréable de voir que certains nobles restaient simples et abordables.

Lisyane ne l'avait probablement pas reconnue, preuve en était qu'elle l'avait appelé Damoiselle. Ce qu'elle n'était plus depuis quelques années, la Iasvana.

- Bonjour... Oui, je crois que vous pourriez m'aider, je cherche la maistresse des lieux...

La jeune médecin sourit et attendit la réaction de son interlocutrice.

Admin Messages : 320 Date d'inscription : 23/01/2009

La femme se retourna gracieuse et souriante, le paquet était un enfant certainement tout juste né, et ce sourire, elle l'aurait reconnu entre mille.
Mais le corps a la délivrance venue avait retrouvé un charme qu'elle n'avait pas connu.
En trois pas allongés et pressés, elle fut a hauteur du médecin.
D'un air coquin, elle rebondit sur sa méprise a ne point l'avoir reconnu.

Ha...Dame comment vous dire que la maitresse des lieux vous trouve si rayonnante et fluette qu'elle ne peux pas croire que ce soit vous!

Puis reprenant un ton un peut moins solennel la baronne posa son panier a terre et se pencha sur l'enfant.

Mais que voilà une jolie enfante de Savoy, et que je suis heureuse de vous voir toutes deux, il n'en fallait pas plus pour égayer ma morne journée, mais ne restons pas la DAMOISELLE, elle avait bien appuyé sur chaque syllabe se singeant de sa confusion, Iasvana entrons si vous le voulez bien.
Nous pourrons plus a loisir discutez et vous devez estre épuisée d'un tel voyage, la traversée des montagnes n'est pas chose aisée en charriote surtout avec un nouveau né?

Lisyane poussa la vieille grille qui grinçait de tout costé et s'effaça pour laisser passer son amie, allez y entrez et installez vous dans la salle principale, de toute façon il n'y en a qu'une alors pas de méprise, elle ria, je vais essayer de trouver quelqu'un pour s'occuper de vostre attelage!

Avisant le grand gaillard qui l'aidait de temps a autre et qui discutaillait le bout de gras plus loin dans la rue, elle trottina jusqu'à lui pendant que sa visiteuse rentrait s'installer.

Iasvana eut des étincelles amusées dans les yeux en comprenant que la Baronne poursuivait dans son jeu. Elle fut fort aise qu'on lui fasse compliment sur sa fille : la fierté d'une mère était incomparable : Iasvana découvrait ce costé de son caractère, qu'elle ne connaissait point.

- Oui, la traversée fut un peu éprouvante... Mais je ne suis pas femme à me décourager, et nous avons fait maintes haltes.

Elle prit le partit d'entrer alors que la grille était ouverte par Lisyane, et poursuivit :

- J'ai haste de pouvoir monter de nouveau à cheval, c'est bien plus agréable... Mesme si je ne suis point friande des équidés, pour dire vrai.

Puis, elle se dirigea vers la salle indiquée, sa petite dans les bras.

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