La Baronnie de Courmayeur
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La Baronnie et ses petites histoires
 
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 De l'esprit du lieu...

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Rollin

Rollin


Messages : 86
Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 599
Localisation : Chambéry, Courmayeur ou Saint-Jeoire

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MessageSujet: De l'esprit du lieu...   De l'esprit du lieu... Icon_minitimeMer 12 Mai - 17:58

À la suite de: Un repos bien mérité.

*Dans un retrait du mur, un étroit escalier s'enroulait en une spire nonchalante, comme la vrille pétrifiée d'une plante titanesque qui, montant à l'assaut de la bâtisse, se serait frayé un passage au cœur même de l'épaisse et froide maçonnerie.*

C'est l'escalier de service, vous pouvez aussi grimper par l'escalier d'honneur de l'entrée.

*Dans la pénombre enivrante de l''escalier tout en courbes et sinuosités, Rollin allait d'un bon pas. Débouchant au premier étage, ils se dirigèrent vers le grand couloir, celui qui menait aux appartements de la Baronne.*

Voici la chambre de la Dame des Sainctes-Eaux…

*Le Liégeois continua, sans réduire l'allure ni même marquer un temps d'arrêt. Ils passèrent la porte sculptée qui donnait sur la chambre de Lisyane et finirent par atteindre l'extrémité du passage. Seule une petite fenêtre à meneaux, profondément enchâssée dans l'épaisseur impressionnante du mur, éclairait le plancher d'une lueur blafarde et un peu glauque. Sur la dextre, Rollin fit face à l'ultime porte du couloir.*

Nous y voici, je vous laisse prendre vos aises.

*Tirant la bobinette, Rollin fit pivoter silencieusement la porte sur ses gonds. La pièce, confortable et spacieuse, était faiblement éclairée par la lumière filtrant au-travers des volets clos. Le Liégeois entra en premier.*

Évidement, personne ne s'est soucié de ça...

*Dans un soupir quelque peu énervé, Rollin traversa la pièce à grandes enjambées. En quelques gestes précis, il ouvrit les vantaux des deux paires de volets superposés qui scellaient chacune des deux fenêtres. Les baies étaient assez étroites mais, de belle hauteur et idéalement orientées au sud, elles permettaient à la lumière du jour d'inonder littéralement la pièce de sa clarté bienfaisante. Dans un coin, près de la haute cheminée, un lit trapu surmonté d'un ciel de velours d'un vert sombre attendait patiemment qu'on veuille bien se glisser entre ses draps de lin immaculés. À son pied, près du pot de chambre en terre vernissée, un long coffre grossièrement sculpté dans lequel les deux jeunes gens pourraient remiser les quelques pièces d'habillement qu'ils avaient amenées. Il y avait aussi une sorte de commode un peu rustique mais très solide qui devait servir à entreposer le linge de lit. Sur le mur d'en-face trônait une jolie crédence qui gardait jalousement derrière ses portes closes les menus ustensiles utilitaires et un peu de vaisselle. Enfin, près d'une des fenêtres se trouvait une petite table à panneau mobile et deux larges tabourets triangulaires garnis de coussins un peu défraîchis par les années.*

*Sans perdre de temps, Rollin revint vers la cheminée en détachant les agrafes de son mantel et s'accroupit près des chenets de fer. Piochant dans l'escarcelle de toile bise qu'il portait constament en bandoulière, il en retira une bourse d'épais cuir graissé. L'homme se livra à un étrange et silencieux manège et quelques instants plus tard, dans le bruit du silex battu de son large fusil de fer, de généreuses gerbes d'étincelles jaillirent et embrasèrent l'étoupe, puis la boule d'herbe sèche... une flammèche vacillante naquit, gagna en force et en vigueur, dévorant les brindilles et le menu bois. Rollin, un sourire satisfait aux lèvres, posa deux bûchettes dans les flammes et activa le feu naissant de trois puissantes expirations...*

*Le Liégeois redressa sa grande et solide carcasse et, toujours souriant, se tourna enfin vers Glossina et Cousteron.*

Voilà, gens de Courmayeur... vous êtes ici chez vous! Je vous laisse prendre quelque repos.

Si vous avez besoin de quoique ce soit, Josette et Mathilde sont aux cuisines. Pour le reste, je vous invite à découvrir les environs dès que possible… la vallée est d'une merveilleuse beauté, vous verrez!

La Régente et moi-même sommes à votre disposition, notre maison vous est grande ouverte.


*D'un bref salut de la tête, Rollin prit congé et quitta la pièce d'un pas énergique, laissant les deux tourtereaux goûter à la paix de leur nouveau logis.*
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